•• SYDNEY SECRET
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.


.
 
AccueilAccueil  Dernières imagesDernières images  RechercherRechercher  S'enregistrerS'enregistrer  ConnexionConnexion  
Le Deal du moment : -20%
-20% Récupérateur à eau mural 300 ...
Voir le deal
79 €

 

 the rest is still unwritten • clyde&evan

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Evan O'Connor
    LIKE A ROLLING STONE ♣
    i'm blowin' in the wind

Evan O'Connor


Masculin
date d'inscription : 25/04/2010
âge : 33
localisation : par là
métiers / job : travail au noir ; videur au viper room

MY DIARY
RELATIONS:
TOPICS: Open (:

the rest is still unwritten • clyde&evan Empty
MessageSujet: the rest is still unwritten • clyde&evan   the rest is still unwritten • clyde&evan I_icon_minitimeMar 27 Avr - 17:50

the rest is still unwritten • clyde&evan IanSomerhalder13 the rest is still unwritten • clyde&evan E19tw3
© machou & mymz

clyde & evan


    Putain. Saloperie de puceau. Si je le recroise un jour, je l'éclate. Et pas au sens figuré du terme. Au sens propre. Et avec une envie à en faire pâlir plus d'un. Je n'arrive pas à croire qu'il y ait des hommes en chaleur. Les femmes, je connaissais. Mais alors les hommes. Première découverte du siècle. J'me coucherais moins con. Ce regard qu'il a posé sur ses lèvres. Ses mains posées sur ses hanches. J'ai cru devenir fou. Il s'en ait fallu de peu que je ne lui saute à la gorge. Et au sens propre du terme également. « Evan qu'est ce qui t'arrive? Non, arrêtes! Laisses le! Evan! » Et en plus elle prenait sa défense. Le premier coup parti, je ressentais l'envie de le défigurer, de lui faire regretter sa prétention. Non, je ne suis pas violent. Je tiens simplement en horreur les gens qui empiètent sur mes plates bandes. April est ma sœur, et aucuns hommes ne la touchera. Tant que je serais vivant. Egoïste, peut-être. Jm'en branle. J'demande pas votre avis. J'devais m'en aller très vite, me tirer avant de ne plus tenir compte de ses supplications. Rageux, je foulais les rues de Sydney à grandes enjambées. Au coin de rue du côté de la Renaissance, je m'arrêtais net. N'était-ce pas Louise? A sa vue, mon cœur s'emballa sans me demander mon avis. Quel con celui-ci. Toujours à faire des siennes. Seulement je n'osais pas aller la voir. A croire que pour une fois j'avais bien fait... Sortant peu après elle, un homme la rejoignit. On voulait vraiment me détruire ou quoi? Chienne de vie. Putain.

    Dernière nouveauté dans le journal intime. Certes ça ne fait pas sérieux, pour un homme. Mais fuck. Si j'ai besoin d'écrire les péripéties de ma vie, je l'ferais. Riez! bande de nioufs. Lentement, je refermais le cahier blanc qui me servait de vide-âme. Et comme à mon habitude, je le dissimulais entre mes magasines porno et quelques anciens cours qui traînaient ici et là. Je restai un homme. Et un homme sans femmes nues ou à demi-nues n'est plus un homme digne de ce nom. Navré chérie, pas de prince charmant. Avec un bâillement qui se transforma en rugissement j'étirais mon corps, terminant en position étoile dans mon lit deux places. Vide, pour une fois. Mais étrangement, passer une nuit seul - ce qui était rare avec moi - ne m'avait fait qu'un bien immense. Pouvoir m'occuper de ma propre personne, de mon sommeil. Et non pas devoir amener au septième ciel une femme que je ne connaissais que depuis quelques heures, ou pire de quelques secondes. Le délice était tel que je prolongeais le moment. Malgré mon habitude à sauter du lit les yeux à peine ouverts. Les rayons du soleil perçaient à travers ma fenêtre et faisaient briller le parquet. Dehors, le chant des oiseaux tournait à l'opéra et me régalait. Bon dieu, ce que ça pouvait être plaisant de glander au lit sans rien ni personne pour vous déranger. Mais onze heures s'affichaient sur l'écran de mon réveil, me résignant à sortir ma masse des draps blancs. Aujourd'hui était jour de congés. Cependant, je ne savais comment l'occuper à bon escient. Procédons dans l'ordre. Douche, petit déjeuner, habits. Ce que je fis en une petite demi-heure. Malgré avoir pris mon temps. Putain.

    Foulant les rues de Sydney d'un pas nonchalant, je tirais sur une cigarette, indifférent à tout ce qui se trouvait autour de moi. Lucky strike. Les seules que j'arrivais à fumer en dehors des Camel. C'est que de nos jours ils faisaient des clopes tellement dégueulasses. Tenez, comme ces cigarettes qui contiennent du tabac bio. Merde quoi. C'était à vomir. D'une on ne sentait rien, et de deux ça coûtait plus cher. Comme tous les produits biologiques. Arnaque. Ou encore ces clopes à la menthe, à la cerise et autres parfums. C'pas des parfums de glace ça? Non, ça existe même pour fumer. Ah ouais. Non, le truc qui m'avait fait mourir de rire ce sont ces clopes normales, mais que si tu poussais un petit bouton elle devenait à la menthe. En gros tu fumes la moitié en normal, et le reste en goût menthe afin de tenter de faire croire que t'as l'haleine fraîche. Du grand bordel. Le pire était que ça se vendait comme des p'tits pains. Crétins. Tiens, en parlant de crétin. J'avisais le type qui venait à ma rencontre avec force sourires. Putain. Pas lui. « Evan! C'est bien toi? » Non non c'est le voisin, ducon. Vous voyez une mouche? Cette saloperie d'insecte que t'as beau chasser de la main ou de la tapette mais qui revient toujours t'emmerder? Ce gars là était pareil. J'avais beau être d'humeur massacrante, il trouvait toujours le moyen de revenir me parler. Où l'on s'était connu? Au Viper Room, où je travaille en tant que videur. Déjà la première fois que je l'ai vu, j'ai hésité à le laisser entrer. Gringalet, d'apparence négligé, quelques dents manquant à l'appel. Sexy bonhomme. Je l'avais toisé, et finalement laissé passer. Qu'il foute le moindre bordel et je m'occupait personnellement de lui. Et avec grand plaisir. « Bouges, j'ai pas le temps. » Et sans plus attendre je m'éloignais à grands pas, priant pour qu'il ne tente pas le suivre ou de le retenir. Dieu existe! la mouche resta sur place. Soupirant d'aise je jetais le filtre de la clope qu'il me restait dans un caniveau tout proche et poursuivait mon chemin. Peu à peu le paysage changea de visage pour laisser place à de la verdure. Qui dit verdure dit paisible. Qui dit paisible dit je prends de suite! Prenant garde à ne pas y laisser ma peau sur un passage piéton, je traversais en trottinant la route centrale pour me rendre sur le trottoir opposé. Putain, vide le parc! A deux ou trois exceptions près. C'était la première fois que j'avais la sensation d'être le seul être humain. Au milieu des arbres, des plantes diverses et des sentiers à n'en plus finir. Bien évidemment, je m'approchais de la petite mare présente au centre du parc. Non pas que les poissons réveillent en moi une passion refoulée, mais eux au moins sont silencieux. Ce qui n'est pas donné à tout le monde. Confortablement installé sur un banc, je trempais le bout de ma cigarette dans la flamme du briquet. Posé. Sans rien ni personne pour venir gâcher cet instant de plénitude absolue. Personne? Fuck, fallait que je parle trop vite. Une fois de plus. Une silhouette que je ne connaissais que trop bien se distingua peu à peu. Putain de merde.
Revenir en haut Aller en bas
Clyde A. Berthwood
    KING OF THE NIGHT ♥
    You love me, I know.

Clyde A. Berthwood


Masculin
date d'inscription : 25/04/2010
métiers / job : Serveur au lindt cafe

the rest is still unwritten • clyde&evan Empty
MessageSujet: Re: the rest is still unwritten • clyde&evan   the rest is still unwritten • clyde&evan I_icon_minitimeMer 28 Avr - 14:58

    Assis, sur un banc du parc, Clyde repensait à toute sa vie, vous savez ces moments où tu fais une pause pour réfléchir, savoir ce que tu veux, ce que tu as fais, tes erreurs, tes réussites. A certains moments, ce sont des larmes qui montent aux yeux quand d'autres fois c'est un petit sourire qui te vient et qui te fait penser que la vie est magnifique. Clyde avait les yeux perdus dans le vide, impassible... Il pensait à la fête qui avait occupait sa veille, comme d'habitude, il avait repéré une jeune demoiselle et était aller l'aborder, et à ce moment Clyde soupira de lassitude, les femmes peuvent parfois être sans amusement, car à certains moments, même trop de fois, ceux sont elles qui commencent à te séduire, et là, Clyde perd tout le plaisir de sa conquête, si il n'a pas d'autre choix pour sa nuit, il se contente de ces simples pantins, qui croiront l'avoir séduit, alors que leur nom ne restera pas plus d'une seconde dans la petite mémoire de Clyde.

    Clyde avait passé la matinée à se remettre en question, à s'imaginer des scénarios dignes des plus grands réalisateurs. " Clyde recherche sa Bonnie "; voilà le titre, mais ne vous méprenez pas, ce jeune homme ne recherche pas l'amour, mais : l'amusement, l'attraction, la résistance. Ce qu'il voudrait c'est un jeu, un peu comme celui qui s'installe peu à peu avec sa colocataire... Même si celle-ci est surveillé par un autre.
    [U.C]
Revenir en haut Aller en bas
 
the rest is still unwritten • clyde&evan
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Clyde ♥ Love me, please.
» evan o'connor ♣
» evan ▬ on air, off shore, out of control !
» Clyde & Bonnie, Where is Bonnie?

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
•• SYDNEY SECRET  :: SYDNEY :: paddington :: centennial park-
Sauter vers: