Angel or Devil?

JOSHUA SUMMERS

MON SECRET
J’ai eu une altercation avec le docteur. Une violente altercation. Et personne n’en a été témoin. Nous n’étions que tous les deux. J’étais venu cherché Lewis chez les McOwens, comme souvent alors. Il traînait et j’attendais dans le jardin. Quand le vieux s’est ramené et a commencé à m’accuser violemment d’avoir volé chez lui. Que j’étais de la mauvaise graine, que je n’avais rien à faire dans sa propriété et que i il me revoyait il n’hésiterait pas à sortir le fusil. Je lui ai ris au nez et je lui ai même dis que si il devait m’accusé de quelque chose, ça serait de me taper sa fille … ça m’a valu un poing dans la figure, que je lui ai rendu … je suis parti juste après, tout fier.



MON CARACTERE

indépendant; fêtard; impulsif; brutal; drôle; sarcastique; attentif; téméraire; gourmand; loyal;

J’ai appris très tôt à me débrouiller seul. J’ai compris très tôt qu’il ne fallait jamais compter sur personne pour réussir dans la vie. J’aime pensé que je me sui fais tout seul. Parce qu’avec une mère alcoolique et un père en prison, on ne va pas bien loin, non? Alors j’ai peut-être mauvaise réputation, j’ai peut-être fais des conneries … mais je les ai toujours assumé jusqu’au bout.
J’ai d’ailleurs toujours adoré faire des conneries. M’amuser. M’éclater. Sans penser aux conséquences. La vie est trop courte et trop merdique pour se prendre le chou, alors moi je kiffe. Je fume, je bois, je sors et rigole, je m’envoie en l’air et je surfe. Vous me verrez rarement seul et rarement en train de me tourner les pouces. Quoique … je ne dis pas non à une petite sieste de temps en temps …
Je suis quelqu’un sur qui on peut compter … quand j’aime, je donne tout. Je suis entier. Je suis là, à 100%. Le jour comme la nuit. Si il faut faire des kilomètres, je les fais. Si il faut se mouiller, je me mouille. Si il faut payer, je paie. Ma famille, ce sont mes amis, Lewis en particulier. Par contre, si on me trahit, si on me cherche, si on me fout volontairement dans la merde … je suis entier aussi. Je hais, je me venge et je pars au quart de tour. Plusieurs fois je me suis retrouvé au poste à cause de mon caractère impulsif. Lewis est souvent là pour tempérer les ardeurs, mais ça peu aller loin parfois. Je peux être brutal, dans ces cas-là, je ne réfléchis plus, j’agis.
Si il y a une blague à sortir, si il faut faire rire la galerie et détendre l’atmosphère, je suis également votre homme. Si j’use beaucoup du sarcasme comme humour, ça ne m’empêche pas d’être drôle et on m’apprécie pour ça. A l’école, j’étais le pitre, le clown qui ne pensait qu’à amuser tout le monde. Je le suis toujours et fier de l’être.
Et encore petit, j’étais quelqu’un d’assez réservé et de renfermé … ma situation familiale me faisait honte et on me regardait souvent comme un animal égaré … alors j’ai appris à observer, à faire attention au moindre détail, au moindre geste. Il est assez rare que je me trompe au sujet d’une personne.
Pour finir, je dirais que je suis … gourmand. Pizzas, gâteaux, burgers, pancakes … tout ce qui est malbouffe, je dévore … je ne me nourris que de ça, en réalité. Et ça impressionne pas mal de gens, car je ne grossis jamais, et que je mange pour 4. Que voulez-vous? Je suis né pour ça.

INTERROGATOIRE INEVITABLE


Répondez aux questions comme une interview, donc à la première personne du singulier. Rédigez quelques lignes à chaque question pour bien expliquer vos propos.

•• Que pensez-vous de l'assassinat du docteur McOwens ?

Ce que je pense de l’assassinat du docteur McOwens … Je suis assis, face à ce type qui me pose des questions ennuyantes et je n’ai qu’une envie, me tirer de là. Je m’emmerde, et cette histoire de meurtre m’emmerde. Qu’est-ce que j‘en ai à foutre, franchement? Écoutez … je ne vais pas vous mentir … sa disparition … et je prends un air triste, pitoyable et sincère … avant d’ajouter ironiquement, m’est très douloureuse … il était mon mentor. Mon modèle. Je le connaissais depuis des années. Puis je rigole, parce que tout ça ressemble à une farce. Une mauvaise farce qu’on me fait. Soyons sérieux, m’sieur … je n’ai dû croiser ce docteur machin qu’une ou deux fois … donc je peux être égoïste et dire que je me fiche totalement qu’il ne soit plus là … sans pour autant me réjouir de ce qui est arrivé. Ça ne m‘intéresse pas, tout simplement.


•• Le connaissiez-vous ?

Je viens de vous dire que je l’ai croisé qu’une ou deux fois … vous écoutez ou quoi? Je commence à m’énerver légèrement. J’ai rien à faire ici. J’ai rien à voir dans cette histoire. J’estime que c’est totalement déplacé que je sois là, suspecter ou même être là en tant que témoin … Vous pensez pouvoir dire que vous connaissez une personne en l’ayant juste « croisé »? Moi, je pense pas. Il me faut bien des années avant de pouvoir prétendre quelque chose comme ça … d’ailleurs, si on continue comme ça, je pourrais bientôt me vanter de vous connaitre, vous …


•• Où étiez-vous au moment du crime ? Et que faisiez-vous ?

Où est-ce que j’étais? Je ne me rappelle même plus .. Quand est-ce qu’il a clamsé le gars? Un matin? Un soir? Il me pose des questions, je ne sais même pas quoi répondre … J’en sais rien … à la plage en train de surfer … chez moi en train de m’envoyer en l’air … au bar en train de bosser … J’ai une vie assez mouvementée, vous savez, et je lui lance un sourire. Non pas que ça soit vrai, j’aime ma vie, elle est cool et relax … et j’aimerais autant qu’elle le reste. J’avais sûrement un alibi en béton, forcément, puisque j’étais rarement seul. Puis, si je me la jouais cool et zen, c’était bien parce que je n’avais aucun reproche à me faire.


•• Face à cette affaire, comment réagissez-vous ?

Comme je vous l’ai déjà dis … je ne sais combien de fois, je m’en contrefiche … tout le monde meurt un jour, ok? C’est triste mais c’est la vie, on peut rien y faire. Si ça me fait flipper? Pas le moins du monde, si y a un taré en ville, ça met un peu d’adrénaline dans le sang, non? et je rigole pour le narguer. Pourquoi aurais-je peur de ce meurtrier? Ce n’est pas comme si c’était le premier qui traînait dans les rues de Sydney, non? Mais si jamais vous le retrouvez, je serais là pour assister au spectacle, je vous le promets.


•• Selon vous, qui pourrait être l'éventuel suspect ?

Honnêtement, je dirais tout le monde … je crois que ça peut arriver à tout le monde. Apparemment le mec était pas tellement apprécié, à ce que j’ai entendu dire … donc forcément, il avait des ennemis. Quand on déteste, on peut aller loin, hein? Ça ne m’étais jamais arrivé … mais je savais me montrer brutal et violent quand on me cherchait … alors je n’avais aucun mal à comprendre que ça puisse partir en vrille à ce point-là. Combien de foi Lewis avait dû me calmer et me retenir? Qui sait ce que j’aurais pu faire parfois? Tout le monde est suspect … sauf moi, ajoutais-je dans un sourire.

LE MASQUE TOMBE


pseudo(s) : hope
prénom : nom's
âge : 23
sexe : woman
niveau RP : Je dépasse les 20 lignes ...
exemple de poste :

Spoiler:

comment avez-vous connu SS ? : PRD
présence /7 : 7/7 pour le moment ...
code des règles :

Spoiler:

autre(s) chose(s) ? : Nope pas pour l'instant ^^ à part vive l'originalité!

TEST RP

Encore une soirée bien arrosée. Une soirée de libre pour moi. Car je ne bossais pas. Une soirée à boire, comme souvent. Une soirée typiquement australienne. Enfin, typiquement moi. Depuis que je suis en âge de boire, c’est-à-dire depuis que j’ai 12 ans, je ne rate jamais une occasion de me fendre la gueule. J’aime m’amuser, on ne me refera pas. On m’a déjà répété que je devrais ralentir la cadence. Que je devrais pas me mettre des cuites comme je le fais. Mais faut y arrêter, c’est pas comme si ça arrivait constamment … je n’ai droit qu’à une nuit par mois de repos. Les gens pensent que parce que je bosse dans un bar, je me bourre la gueule chaque nuit automatiquement … des préjugés, moi je vous le dis, si je devais consommer alors que je bosse, je serais vite viré … et je peux pas me le permettre.

Ce soir, c’est la soirée Off. Alors je suis sorti m’éclater avec mes potes. Ils étaient pas plus frais que moi quand ils m’ont laissé, mais à mon avis ils ont eu plus de chance que moi. Je me retrouve dans la rue, j’ignore laquelle exactement, je ne me repère pas encore. A marcher bizarrement, en zigzaguant comme un vieux soulard. Je dois l’avouer, dans ma tête, je me dis que je suis ridicule. Je me marre comme un con en chantonnant, pensant le faire doucement. Je me casse la gueule tous les cent mètres. Je sais que c’est la gueule de bois et des bleus qui m’attendent plus tard, mais à ce moment-là, je m’en fous totalement. Je rigole. Et là je fais un bond. Plaçant ma main devant les yeux en grognant sans ménagement. Bordel … s’qui s’passe? Deux types s’approchent, lumière aveuglante sur moi. Je leur lance un sourire, l’air de dire: « Hey les gars, what’s up? ».

La minute d’après, je me retrouve à l’arrière de leur caisse. J’ai pas rebellé. D’habitude, je le fais, mais je crois que là je suis à fond. Alors je leur lance des conneries, je joue avec les barreaux qui nous séparent. Je parle en bégayant légèrement. Je m’entends et ça me fait rire. Ils ne parlent pas trop, ne réagissent pas à mes blagues vaseuses, mes remarques cinglantes. Ce n’est pas drôle, mais en même temps, je ferais pareil à leur place. Quinze minutes pour aller au commissariat, quinze minutes de silence de leur part et quinze minutes avec moi qui pue l’alcool et qui rote à volonté à l‘arrière. Aucune réaction. Ils me font entrer, m’installer sur une chaise, menotté et s’éloignent de quelques mètres. Une jeune femme, charmante, m’apporte un verre d’eau. Waou … m’ci, m’amzelle. Vou z’êtes jolie. Et après quelques secondes à me sourire, elle me le balance à la figure. L’eau est gelée, mais je ne réagis pas trop. Cependant, ça rafraichit n peu les neurones.

Flic1- C’est bien lui?
Flic2- Joshua Summers, c’est bien le nom qu’on nous a donné. Et selon les papiers, c’est bien lui.
Flic1- On en tirera rien ce soir, il est totalement HS.
Flic2- Ça, c’est le moins qu’on puisse dire. Mais si c’est un suspect, on doit l’interroger.
Flic1- On le place en garde à vue en attendant qu’il décuve?

Je les entends les salauds. Je fronce les sourcils, parce que la nouvelle à du mal à arriver au cerveau. Puis j’éclate de rire. Je me tourne, tant bien que ml. Hey, Mulder et Scully … c’est quoi ce délire, hein? Suspect de quoi? D’avoir bu une bière de trop? Sérieux, j’ai pas tout saisi là … parlez plus fort, s’vous plait. L’un d’eux s’approche alors et s’installe face à moi. Je sais pas pourquoi mais je le sens pas. Y a un truc qui foire. J’ai pas toute ma tête là, mais je le sens.

Flic1 - Si ce n’était qu’une bière en trop, encore … mais il semblerait que ça soit plusieurs. Je lui ris au nez. Vous devriez essayer, ça débouche totalement et vous semblez en avoir besoin, dis-je sarcastiquement. Ça y est je reprends du poil de la bête. Je me réveille un peu.
Flic1 - Tu te crois malin? Tu ferais mieux de faire attention, gamin. Tu es accusé du meurtre du Dr McOwens … ça se prend au sérieux, ça.
Et il affiche un sourire immense, fier de sa sortie. Moi, je continue de sourire et j’hausse les épaules. La bonne blague. Moi, meurtrier? Suspecter de sa mort? Y avait de quoi rire. Vous pouvez répété, parce que je suis pas sûr d’avoir compris … faites-moi rire, encore. Bien sûr que j’utilisais l’humour comme auto-défense. Je n’avais pas les idées claires, certes, mais je me savais innocent. Qui avait appelé pour balancer une connerie pareille? Qui avait voulu lui faire une blague de mauvais goût? Ce n’était pas le genre de ses potes. Ni de son frangin Lewis. Ils n’étaient pas frères, mais c’était tout comme. C’est bien marrant, mais franchement, j’aimerais rentré chez moi … décuvé comme vous dites. J’ai rien à voir avec cette histoire, je connaissais même pas le vieux bougre.

C’était la vérité … enfin presque.

Flic1 - C’est ce que nous verrons …

Et il se releva, m’emmenant dans la cellule la plus proche, sans ménagement. Refermant, je le regardais, non plus sans sourire mais bien énervé maintenant.

Flic1 - Décuves bien.

PARCOURS

Je pourrais vous dire que ma vie est extraordinaire. Que j’ai eu une enfance tout à fait banale. Que j’ai été entouré d’amour et d’attention. Que mes parents s’aimaient et ont vécu heureux. Que j’avais pleins d’amis avec qui je pouvais jouer dehors. Ça serait idyllique, hein? Oui, j’aimerais pouvoir dire ça, raconter ce genre d’histoire. Seulement, c’est loin d’être la mienne.

Je suis né un 10 novembre 1986, à Sydney. D’une mère âgée de 20 ans et d’un père … je ne connais pas son âge, mais à vrai dire, je ne le connais pas du tout. Quand je suis né, il était déjà en taule. Et en ayant 23 ans aujourd’hui, étant toujours là-bas, je vous laisse imaginer l’erreur qu’il a commise. Si pendant longtemps j’en ai soufferts, à présent, peu m’importe. Après tout, je ne le connais pas. J’ai donc grandi avec ma mère … si on peut dire. Je ne crois pas qu’elle m’ait voulu. Elle n’a jamais rien fait pour moi. Quand je sortais de l’école et que je voyais les mamans prendre leurs enfants dans leur bras, je me demandais pourquoi moi, je n’y avais pas droit. Mais elle ne venait même pas me chercher … alors pour des câlins et de l’attention, je pouvais courir. Ça aussi, j’en ai soufferts un temps. Avant de comprendre que ça ne servait à rien. Qu’il ne fallait pas attendre d’être aimé pour vivre.

J’ai rencontré Lewis, on avait 5 et 6 ans. Dans la même école, pourtant on ne vivait pas dans le même milieu. Non pas qu’il soit riche le salaud, mais il n’a pas du tout la même vie de famille que moi. C’est sûrement pour ça qu’on s’entend si bien. Il ne me juge pas, il ne l’a jamais fais. On a trop de points communs pour laisser les à priori nous séparé. Une vrai amitié s’est installée, et même si sa famille ne m’aime pas, parce que j’ai une mère alcoolique et déjà une réputation de voyou, ça ne nous empêche pas de nous éclater ensemble. Et ce, depuis maintenant 17 ans.

A 8 ans, je savais me faire à manger tout seul, enfin … pizzas, plats préparés et encore, parfois ce n’était qu’un hamburger par ci et par là, mais je n’avais déjà besoin de personne pour s’occuper de moi. Je me débrouillais. J’étais toujours dehors, à faire du surf, du vélo, à jouer avec les copains du quartiers. Toujours occupé, et j’aimais bien cette vie comme elle était. Je ne me plaignais plus de ma mère et de mon père. C’était ainsi, et on n’y pouvait rien. Je m’écorchais? Tant pis, ça cicatriserait. J’étais libre, et peu de gosses pouvaient en dire autant. Parfois, des plus grands me cherchaient des noises, juste pour se montrer fort … mais je ne me laissais jamais faire. C’est là que ça devenait dangereux, c’est là que je devenais mon père, je crois. Impulsif et violent. Je leur rentrais dans le lard, sans même réfléchir, sans hésitation. Heureusement, Lewis était toujours là pour calmer le jeu. Mais au moins, on ne me faisait plus chier par la suite … Ça en a rajouté sur ma réputation. Et sur les réticences de la famille de mon pote. Moi, je les narguais, parce que je les plaignais au fond … ils se laissaient aveuglé par des préjugés. Par une apparence. C’est dommage.

A l’école, je ne foutais rien. Je ne peux pas dire les choses autrement, c’est simple et vrai. J’étais le pitre. Le clown qui était là pour amuser les copains. Mais les notes ne suivaient pas. J’étais aussi le cancre. Combien de fois ai-je entendu: mais que vas-tu faire de ta vie, Joshua? Et moi qui haussais les épaules, indécis et insouciant. Je m’en foutais royalement. Parce que je ferais ce que j’ai toujours fais. Je m’en sortirais. Et même sans diplôme, je trouve que je m’en suis plutôt bien sorti. Être barman, c’est le pied. C’est un boulot et je m’éclate, que demander de plus?

Depuis notre majorité, on vit ensemble avec Lewis, pour le grand damn de ses parents. Ils ne viennent jamais d’ailleurs. Ma mère? Je ne la vois plus non plus. A quoi bon? Elle n’arrive même plus à être sobre. Je suis peut-être dur, peut-être que je devrais l’aider. Mais elle n’a jamais été là pour moi, pourquoi le serais-je pour elle? Puis, je ne doute pas une seconde que lorsqu’elle aura besoin de fric, elle saura où me trouver.

Aujourd’hui, je profite de la vie de Sydney, le meilleur endroit sur terre. On y trouve des plages et des vagues rêvées pour surfer, on y profite du soleil et de la vraie vie, quoi. Il y a des filles à perte de vue, l’alcool coule à flots … bon, j’imagine que c’est pareil ailleurs, à peu de choses près … mais n’empêche que je ne quitterais cet endroit pour rien au monde. Et ce même si un tueur erre dans les rues.

Il y a peu, un type a été tué. Le docteur McOwens. Un type pas très aimé, connu pour être froid, irascible, bref … on ne s’en fait pas un copain, et du coup la moitié de la ville est soupçonnée. Moi, je ne l’ai croisé que deux ou trois fois. Parce que Lewis était son jardinier, alors quand je venais le chercher le merdeux parce que monsieur n’a pas le permis, j’apercevais parfois le vieux. On s’est bien marré quelques fois à parler sur lui. Jeunes et cons, je vous l’accorde, mais jamais au point de le tuer. Alors quand on me suspecte, j’en rigole bien. Pourquoi? A cause de mon look? A cause de ma réputation? A cause de mon paternel? Ouais, je suppose un mélange de tout ça. C’est con les préjugés. Certes, j’ai un secret, que même Lewis ne sait pas … et ça pourrait me porter préjudice. Mais je sais que je n’ai rien fais, alors pourquoi parler de ce petit incident? Tout ça est ridicule. Moi, je me fiche totalement de ce meurtre. Ne me prenez pas pour un insensible, c’est faux. C’est triste pour le vieux, et je suis désolé pour ses proches. Mais c’est la vie, et faut savoir avancer et affronter les difficultés, non? Puis, je le connais pas plus que ça, alors pourquoi être touché? Enfin … je suppose que je reste insouciant quoiqu’il arrive, ce qui agace pas mal de monde …

Quant à ma vie de célibataire endurci … j’en profite également. J’aime les femmes. Toutes. Il me les faut toutes. Blondes, brunes, rousses, colorés … peu importe, quand elles me plaisent, je prends. Sans promesses, sans paroles en l’air, juste l’expression physique. Pourquoi se prendre la tête? Les sentiments? Ça n’existe que dans les films. Chaque soir, une nouvelle femme, voilà la vraie devise. Et depuis mes 14 ans, c’est ainsi. Pas une seule n’a réussi à me dompter, à me faire tomber amoureux. Je trouve que c’est une perte de temps. Je pourrais même dire qu’il n’y a pas une seule femme à Sydney qui ne soient pas passé dans mon lit … mais ça serait exagéré, non? Quoique … Il n’y en a qu’une qui n’y passe pas. La petite voisine que j’ai toujours eu gosse. Impossible de l’approcher. Elle … me fait un peu flippé. Solitaire, renfermée, toujours le nez dans ses bouquins ou dans ses dessins. Jamais entourée. Sombre. Elle m’intrigue en fait, mais je ne lui ai jamais adressé la parole. Elle non plus. C’est très bizarre, en fait … mais bon, je ne me suis jamais posé la question jusqu’à récemment …

La suite? Au prochain épisode, j'ignore ce qui se passera ... je ne vis qu'au jour le jour