Joan ♣ take a gun and play.

JOAN STERLING WARREN

MON SECRET
Ancienne droguée, elle a quittée Londres pour ne plus être ce genre de fille complétement dépravée. Elle recommence une nouvelle vie en continuant ses études ici et elle ne veut plus jamais entendre parler de cela.


MON CARACTERE

sociable ; agressive (surtout lorsque le manque se fait plus sentir) ; courageuse ; blasée ; lucide ; possessive ; studieuse ; fêtarde (même si elle évite de fréquenter les fêtes en ce moment) ; fière ; rancunière ; excellente menteuse ; parfois vulgaire dans ses propos ; bien élevée en compagnie de gens qu'elle sait important ; manipulatrice lorsqu'elle veut absolument quelque chose. ; mystérieuse ; charismatique


La règle d'or avec Joan ? Ne jamais se fier aux apparences. Elle est loin d'être la jeune fille naïve qu'elle peut paraître. Blonde, mais loin d'être conne. Joan a beaucoup de mal avec l'humanité, et ce, depuis qu'elle a compris que le monde était rythmé par la haine et l'argent. C'est à ce moment là qu'elle est devenue une fille vulgaire, qui ne se laisse pas marcher sur les pieds. Mais allons-y doucement. Aux premiers abords, vous penserez sans doute avoir affaire à une fille tout à fait sociable, mais qui cache quelque chose. Elle est très souriante, ne montre jamais ce qu'elle ressent. Mais en même temps, ça sonne quelque peu faux. Elle essaye de parfaire cela, mais ça ne semble pas toujours fonctionner. Son côté mystérieux ne saute pas aux yeux, elle l'est surtout par rapport à son ancienne vie. Ne donnant que des réponses vagues aux questions qu'on lui pose. Il faut savoir qu'elle ment comme personne. Oui, quand elle veut quelque chose, elle est prête à tout, même à tuer. C'est comme si elle n'avait aucune morale. Cela dit, elle cache cela sous de bonnes manières lorsqu'elle est en présence de gens importants. Elle ne mâche pas ses mots et dit tout haut ce qu'elle pense. Elle n'a pas peur des éventuelles représailles dont elle pourrait être la cible. Elle s'en fout pas mal. Ses seules peurs résident dans l'abandon et les orages. Elle ne se fait pas d'idées, elle sait très bien comment les choses fonctionnent. Ses études, c'est ce qu'il y a de plus important en ce moment. Elle veut absolument réussir. Elle travaille dur pour cela et est certaine que ça paiera. Elle est douée, il faut l'avouer. On a tendance à l'écouter parler, se fiant à sa bonne image, ce qui est un plus pour elle. Il fut un temps où elle adorait faire la fête, maintenant, elle se calme, essaye de s'assagir. Mais n'est jamais contre un verre. Il faut surtout retenir que c'est une fille imprévisible.

INTERROGATOIRE INEVITABLE


Répondez aux questions comme une interview, donc à la première personne du singulier. Rédigez quelques lignes à chaque question pour bien expliquer vos propos.

•• Que pensez-vous de l'assassinat du docteur McOwens ?
C'est regrettable. C'est vrai, personne ne mérite de mourir. En fait, si, certaines personnes méritent vraiment la mort. Mais d'après tout ce que je sais sur cet homme, il ne le méritait pas. Bien sûr, on est jamais dans la vie des gens pour savoir exactement ce qu'il se passe. Cela étant dit, j'espère que l'assassin se cache bien parce que avec tout ce que ça a entrainé, il est bon pour plonger un bon moment.

•• Le connaissiez-vous ?
Si je le connaissais ? De nom, oui. Pas beaucoup, voyez-vous. J'en avais entendu parler, quelques fois. Mais rien de plus. C'est peut être pour ça que j'arrive pas à être triste pour lui. Je me demande toujours si c'était vraiment un homme bien. Mais bon, au fond, je m'en fous.

•• Où étiez-vous au moment du crime ? Et que faisiez-vous ?
Je ne parlerais qu'en présence de mon avocat ! Non, je rigole. Je n'ai rien à me reprocher. Alors que le crime avait lieu, j'étais tranquillement chez moi, à regarder la télé et à manger des cookies. Bien sûr, personne à part Charles-Edouard, mon hamster, pourra le certifier. Et jusqu'à l'heure d'aujourd'hui, aucun hamster n'a encore parlé. Si ce n'est Hamtaro, mais lui, il compte pas.

•• Face à cette affaire, comment réagissez-vous ? ( vous voulez lancer votre propre enquête, vous n'en avez que faire... etc )
Honnêtement ? En toute franchise ? J'en ai rien à faire, je ne fais pas partie de ceux qui vont se lancer dans une petite affaire comme de bons enquêteurs. C'est vrai quoi. Des gens décèdent tous les jours. De mort naturelle ou non. Et on en fait pas toute une affaire. Faut-il donc être célèbre pour avoir le droit à une enquête et tout ce qui va avec ? Personnellement, je pense que l'humanité ne s'en portera pas plus mal. Nous sommes tous des pions, il faut bien que certains tombent, à un moment ou à un autre. La vie continue.

•• Selon vous, qui pourrait être l'éventuel suspect ? ( à voir dans les pvs )
Ah ! Voilà quelque chose que j'aime pas vraiment faire. Ça fait croire que je suis une mauvaise langue après. Mais puisqu'il le faut. Je pencherais pour la fille ou le gendre. La fille parce qu'il ne faut jamais sous estimer une femme contrariée. Petit crime à l'heure du thé, pourquoi pas ? Après tout, les enfants, c'est ingrats. Ou alors, le gendre. Pourquoi ? Parce que quand on peut avoir la fille et l'héritage, on s'en prive pas. Du moins, c'est mon avis.

LE MASQUE TOMBE


pseudo(s) : Mée.
prénom : Dieu, ça suffira.
âge : Quinze ans, je suis tellement jeuuune. ~
sexe : Les trois. 8D
niveau RP : Bon, je pense.
exemple de poste :

Spoiler:

comment avez-vous connu SS ? : PRD vaincra.
présence /7 : 5/7 pendant les cours, 7/7 pendant les vacances.
code des règles :

Spoiler:

autre(s) chose(s) ? : lalalala ♪

TEST RP

Citation :

"Tu te promènes tranquillement dans les rues de Sydney, revenant d'une journée de shopping et les bras encombrés de diverses poches. Quand tout à coup tu aperçois un homme en train de courir à toute allure dans ta direction, poursuivi par un policier qui crie d'arrêter ce malfrat. Serait-ce lié au meurtre du Docteur ? Est-ce bien à toi d'intervenir ?"

Le pays des rêves, je ne voulais pas le quitter. Jamais. J'aurais préféré vivre éternellement dans un rêve. Dans un rêve que j'aurais pu modeler à ma façon. Je serais devenue quelqu'un d'autre, je ne trainerais pas ce passé que je ne voulais plus. Allongée dans mon lit, je commençai à me réveiller, contre mon gré. Je gardai les yeux fermés, voulant à tout prix éviter de me réveiller complétement. Je fis glisser ma main sur le lit et elle percuta quelque chose. Automatiquement, j'ouvris les yeux, comme prise de panique. Je n'étais pas chez moi. Non. Ce n'était pas les murs de la chambre que j'occupais. Loin de là. Ces murs là était recouvert d'un orange très pale qui me donnait mal au crâne. Le plafond, d'un blanc parfait me fit presque mal aux yeux. Qu'avais-je fait ? Je n'en avais aucune idée. Je me maudissais déjà. Instinctivement, comme chaque matin que j'avais envie de me tuer, je pris l'oreiller pour l'appuyer contre mon visage. Je sentis la personne à mes côtés bouger. Voilà, j'allais encore devoir me confondre en excuse, trouver une raison idiote pour m'éclipser. J'ôtai l'oreiller de mon visage pour ensuite tourner la tête vers l'homme qui se trouvait à mes côtés. Plutôt pas mal. C'est vrai, il fallait l'avouer. Je tentai un sourire, mais il sonna affreusement faux -ce qui ne sembla pas gêner l'homme pour autant. Doucement, je me redressai. « je peux utiliser ta salle de bain ? » demandai-je alors, toute sourire. Je n'allais pas partir sans prendre une douche, quand même. Je sortis alors des draps. Me maudissant d'avoir couché avec un inconnu.

Une fois parfaitement lavée, je quittais la douche pour mettre une serviette autour de moi. Cherchant des mains une brosse à dent. Il y en avait deux. Deux ? Il ne vivait donc pas seul. Au hasard, je pris la première qui me tomba sous la main. Elle était bleu. L'autre verte. Je préférais le vert. Mais tant pis. Je me brossai donc les dents avant de me rendre dans la chambre pour m'y habiller. « Va donc te doucher, je vais nous préparer le petit déjeuner. » c'est ça, comme si j'avais la tête à le faire. Pourtant, l'inconnu acquiesça et partit sous la douche. J'attendis que l'eau se mette bien à couler et j'attrapai mon sac pour déguerpir au plus vite. C'était horrible. Je n'avais pas envie de rentrer chez moi. Il fallait que je me change les idées. Et qu'est-ce qui me changeait le plus les idées ? La lecture et les magasins. Je n'avais aucun livre sous la main, je me serais même accommodée d'un écrivain moderne, préférant tout de même les classiques. Il ne me restait plus qu'à me rendre dans de nombreux magasins. Un supplice, n'est-ce pas ? Je ne tardai donc pas à entrer dans différents magasins, essayant chaussures, robes, jupes, pantalons et n'importe quoi. Comme la plupart des filles, la mode occupait une grande place dans ma vie. Je ne pouvais pas vivre sans faire les magasins et renouveler ma garde robe. Dieu merci, j'avais les moyens.

Je sortais donc d'un énième magasin, les bras chargés de paquets. Déambulant comme une âme en peine dans les rues de Sydney, je n'étais pas de celle qui faisait attention à tout ce qui se passait autour d'elle. Je préférais largement me concentrer sur ma petite vie, ne pas faire attention aux inconnus, les laisser faire ce que bon leur semblait. J'avais une sainte horreur qu'on s'impose dans ma vie ou qu'on veuille me dire quoi faire, je ne le faisais donc pas. J'étais donc perdue dans mes pensées, pensées quelque peu mélancoliques puisque ma vie d'avant occupait encore tout mon esprit, lorsque j'entendis quelqu'un crier. Un homme. Oui, un homme sans aucun doute. Ou alors une femme avec une voix très grave. Instinctivement je reportais mon attention sur la voix qui me venait de derrière. Me retournant doucement, je vis un homme courant dans ma direction. Cet homme était poursuivi par ce qui semblait être un agent de police. « ARRETEZ-LE ! » j'observai, impuissante, le garçon courir vers moi. Comme si sa vie en dépendait. Lasse, je me permis un soupire. Était-il ce fameux meurtrier que la ville entière semblait chercher ? Celui qui aurait tué le Docteur ? Ou aurait-il un quelconque rapport avec ? Je n'en savais absolument rien. Les bras chargés de paquet. Je ne sentis pas le devoir d'intervenir. Je n'étais pas là, à jouer au super inspecteur. Ça ne me regardait pas. Ce jeune homme avait peut être rien fait. J'étais peut être cruelle de dire ça, mais ça m'était égal. Chacun faisait ce qu'il voulait. Des gens mourraient tous les jours et on en faisait pas une affaire d'état. Oui, je m'en fichais pas mal. Je me retournai donc, faisant mine de n'avoir rien vu. Marchant près du mur, je vis le garçon passer à mes côtés, sans même me lancer un regard alors que j'avais du mal à voir son visage. Le policier passa peu après, à bout de souffler presque. Je me permis un micro sourire, c'était assez comique. Je n'avais pas peur pour ma petite vie, en fait, je n'avais peur que de la solitude et des orages. Rien à faire de mourir. Cet homme pouvait se retourner, sortir une arme et me descendre là, je ne regretterais pas de l'avoir laissé passer. Le policier disparut de mon champ de vision et je repris ma marche.

PARCOURS

CORRESPONDANCE ENTRE JOAN ET ALEXANDER.
(alexander étant un camarade de cours de Londres, tous deux passionnés de littérature, ils entretenaient une correspondance régulière, sans jamais s'approcher devant tout le monde. il y aura quatre lettres, les premières et les dernières.)

ALEXANDER à JOAN.

Ne nous mentons pas, nous sommes fait pour nous entendre. J'ai eu vent de ta réputation et je dois avouer que ça m'a surpris. Toi, la jeune fille d'apparence si calme, tu serais une fille dépravée ? Je veux faire partie de ta vie. Ne te méprends pas, ce n'est pas la démarche d'un amoureux, je veux être ton ami. Apprendre à te connaître. Je comprendrais un éventuel refus. Si jamais tu acceptes, parle moi de toi, de ta vie, de tes envies, de tes ambitions. J'ai cru comprendre que tu aimais la littérature, fais moi savoir tes œuvres favorites, je te ferais savoir les miennes. J'attends une réponse, positive je l'espère, avec impatience. Ton bien dévoué, Alexander.


JOAN à ALEXANDER.

Il est bien tôt, cher inconnu. Qui es-tu pour ainsi vouloir faire partie de ma vie ? Sais-tu qu'il faut être deux pour cela ? Pourquoi es-tu si sûr de toi ? Alexander. Je me suis renseigné à ton sujet, comme tu sembles l'avoir fait. J'ai appris que tu es d'un ans mon ainée et que des filles tu aimes te jouer. Par chance, j'ai apprécié ce que j'ai entendue. Alors soit, devenons amis. Mais par pitié, ne tombons pas amoureux. Ça serait là, la fin de notre correspondance. Que celle-ci reste d'ailleurs inconnue de tous. Contentons-nous des œillades indiscrètes, des effleurements dans les couloirs et des sourires en coin. Ainsi, personne ne saura rien. Je serais méfiante, je te préviens, tu devras me prouver que tu ne joues pas avec moi.
J'accepte donc. Te parler de moi ? De ma vie, de mes envies et de mes ambitions ? Tu vas vite, cher ami. Mais j'aime ça. Ne perdons pas du temps inutilement. Tu veux savoir ? Tu sauras. Je suis née à Londres. J'y suis depuis toujours. Ma mère est une américaine fièrement diplômée de Yale. Mon père est un anglais dans toute sa splendeur. Il n'a jamais travaillé, il s'est contenté de l'héritage de ses parents. Ma mère a toujours travaillée, elle ne peut rester à la maison sans rien faire. C'est une brillante avocate aujourd'hui. Je n'en suis pas peu fière. Je suis fille unique, pourrie gâtée si tu veux le croire. Je m'en fiche. J'ai toujours voulu un petit frère, mais mon rêve ne s'est jamais réalisé. Dommage, n'est-ce pas ? Range ton mouchoir. J'ai eu une enfance parfaite. Sans vagues. Peut être un peu trop parfaite, finalement. Je n'ai pas connue la perte d'un parent, ni même un divorce. Mes parents ne s'aiment pas vraiment, mais ils s'affectionnent assez pour vivre ensemble. Tu es déçu, n'est-ce pas ? Tu pensais sincèrement qu'il y avait une raison à ce que je suis aujourd'hui ? Il y en a bien une, mais ma famille n'y est pour rien. J'ai donc grandi. Je suis devenue une fille plutôt jolie, bien que trop ronde il y a encore trois ans. Il y a trois ans, j'ai découvert le monde de la nuit. J'avais seize ans. J'ai été invitée à une soirée, pour la première fois, les gens se sont intéressées à ce que j'étais. J'ai dés lors commencé à les détester. Tous autant qu'ils sont. Ma haine d'enfant, sans doute. Je suis devenue la jolie blonde que tout le monde apprécie. J'ai appris à observer en silence, je connaissais leur faiblesse. Il fut facile pour moi de prendre peu à peu possession du pseudo trone que les filles se battent pour avoir. Le pouvoir ne m'intéressait pas. Ce qui m'intéressait, c'était de prendre ma revanche. Je l'ai prise. Je me suis amusée avec tous les hommes. Je ne compte plus ceux qui sont passés entre mes bras. Je suis devenue ce qu'on raconte de moi par orgueil sans doute. J'ai découvert les plaisirs de la drogue peu après. C'est vite devenu une obsession, un besoin, plus vital encore que l'air que je respirais. Aujourd'hui, si je t'en parle ainsi, c'est parce que je n'ai pas honte de dire que je suis une junkie. Reparlons-en d'ici un ans, peut être que tout aura changé.
Je n'ai que peu d'envie. Je veux réussir. La psycho, voilà ce que j'ai choisi. L'être humain est complexe bien que très superficiel. Je veux comprendre des choses, aider n'est pas mon but premier alors peut être que je me casserais la figure. J'ai entendu parler d'un voyage que tu allais faire dans les îles, j'ai entendu parler d'éventuelles invitations. Ne m'invite pas, je ne voudrais pas te dire non tout de suite. Le soleil me hait, je n'ai plus de crème, il me brûlerait la peau.
Ne prends pas peur face à cette lettre, je ne mords pas. Ta bien dévouée, Joan.

PS : mes œuvres préférées sont gardées secrètes pour le moment.

ALEXANDER à JOAN.

Dois-je me plaindre ? Ou encore m'énerver ? Pourquoi m'avoir caché que tu t'en allais ?! Pourquoi suis-je le dernier au courant ? Et surtout, pourquoi est-ce que je l'apprends de celui qui te fait l'amour trois fois par semaine ? Joan, tu me dois des explications, beaucoup d'explications. Ne suis-je pas ton meilleur ami ? Ne suis-je pas celui à qui tu confis tout ? Je croyais pourtant avoir dressée l'animal sauvage que tu étais. Joan, ne pars pas. Reste avec moi. Pourquoi partir, d'ailleurs ?! Il y a un ans de cela, tu m'assurais aimer vivre ainsi. Ne m'abandonne pas, pas toi. Je pourrais pas. Oui, je sais, on a promis. Mais putain, je t'aime Joan. Je t'aime comme un dingue et je sais que tu m'aimes aussi. Sinon, pourquoi tu me frôlerais ainsi la mains dés que l'occasion se présente ? Sinon, pourquoi tu m'embrasserais ainsi lorsque tes amants ont le dos tournés chaque soir ? Sinon, pourquoi viendrais-tu pleurer dans mes bras quand tu veux t'en sortir ? Et même si tu ne m'aimes pas comme je t'aime, reste. Tu verras, je me contenterais de ton affection. Je peux vivre comme ça. Ça m'est égal. Reste, je t'en supplie. Écris-moi, puisque tu ne sembles pas décidée à répondre au téléphone. J'ai besoin de savoir. On ne joue plus Joan, c'est très sérieux.


JOAN à ALEXANDER.

Je ne comprends rien à ce que tu racontes. Alexander, j'allais te prévenir. Pourquoi te mettre dans un tel état ? Il ne s'agit là que de mon départ. Je dois tout recommencer, tout reconstruire ailleurs. Loin de Londres, loin des gens qui vivent ici, loin de toi. Bien sûr qu'on ne joue plus. Ça fait longtemps que je ne joue plus avec toi. Je t'aime aussi. Mais toi, tu aimes la mauvaise Joan. Tu aimes celle qui se défonce et qui passe entre les bras d'inconnus. Tu aimes celle qui rend ses travaux en retard et qui ne supporte pas le soleil. Je pars pour Sydney. Drôle de destination, n'est-ce pas ? Je continuerais à t'écrire, je pense. Mais pas tout de suite, j'attendrais d'être mieux. Je ne veux pas te faire de mal, sombre sot. Mais l'âge adulte est là, il me tends les bras et je n'ai rien d'autre à faire que lui sourire. Je ne peux plus me comporter comme une égoïste et me détruire. Je ne me fais pas de soucis pour toi, tu t'en sortiras. Je ne m'en fais pas non plus pour moi, je suis assez féroce pour ne pas me faire manger. Londres est une ville assez grande pour que tu ne tombes plus sur ce qui pourrait te faire penser à moi. Oublie moi pour l'instant, le destin sera peut être avec nous plus tard. Fais attention à toi. Quelle est cette phrase que nous aimons tant, déjà ? Celle qui faisait trembler les femmes que vous séduisez. Ah oui, c'est cela... Adieu ; la vie continue.