Ludivine O. McCabe {UC}

PRÉNOM & NOM

MON SECRET
La demoiselle a des dettes plutôt conséquentes envers un dealer de Sydney qu'il ne vaut mieux pas fréquenter, une erreur de parcours dont elle n'est pas particulièrement fière. L'échéance de son délai de grâce arrive à terme dans peu de temps, si bien qu'elle a songé à cambrioler des maisons ou participer à des paris illégaux. Après tout, à qui vaut-il mieux valoir de l'argent : un bookmaker ou un dealer ? La question est délicate ... La blonde refuse de se confier à quiconque sur le sujet, et encore moins de demander de l'aide.


MON CARACTERE

Ludivine est un rayon de soleil, c'est l'écat dans l'obscurité, la flamme au milieu d'une atmosphère glaciale. Son beau sourire toujours pendu aux lèvres et son optimisme sont contagieux, ils vous réchauffent le coeur dans les moments les plus difficiles. Dynamique et très active, la blondinette éprouve quelques réticences à demeurer sur une chaise les bras croisés. Incapable de rester immobile, sauf lorsqu'elle compose sa musique où qu'elle tient une guitare entre ses doigts, elle est adepte des activités dangereuses. Cela ne poserait pas trop de problèmes si elle n'entraînait pas constamment les autres dans son sillage ... Et pour lui dire non, c'est particulièrement délicat. Ludi est une jeune fille vers qui l'on se tourne naturellement, et si vous ne le faites pas elle viendra à vous. Tout le monde la connaît plus ou moins, sans doute également car elle est présente à toutes les soirées branchées de Sydney. Fêtarde, il lui arrive souvent de boire un verre de trop mais elle garde toujours en mémoire ses actions de la veille. Ne vous avisez donc pas de lui raconter n'importe quoi. Rafraichissante et amusante, elle est d'agréable compagnie et souvent appréciée par autrui, bien que certains la trouvent trop curieuse ou chiante. Car il est vrai que pour se montrer convaincante, elle n'hésite pas à user de la technique 'pot de colle'. Elle n'aime pas qu'on lui résiste, qu'on lui dise non, qu'on la traite sans égard. Si cela se produit, elle se fait un plaisir de faire changer l'autre personne d'avis de gré ou de force. Ludivine a cependant beaucoup de répartie, et c'est une grande adepte des sarcasmes. Oui bien sûr elle est convaincue que personne n'est méchant volontairement et qu'au fond, brille une lueur de gentillesse, cependant si on l'emmerde elle sait répondre ce qu'il faut.
Parce que tout le monde a ses côtés sombres, il faut savoir que malgré les apparences Lulu n'est pas toujours aussi heureuse qu'elle semble l'être. Mais elle n'aime pas s'étaler sur ses ennuis et accepte difficilement l'aide d'autrui. Plutôt méfiante en général envers les hommes lorsqu'il s'agit de relations qui dépassent l'amitié, elle n'est pas facilement accessible et a tendance à rejeter ses prétendants. Il faut dire qu'elle s'attache trop vite une fois l'affaire conclue, alors elle préfère éviter de s'embarquer là-dedans plutôt que d'en pâtir comme par le passé.

INTERROGATOIRE INEVITABLE



•• Que pensez-vous de l'assassinat du docteur McOwens ?
C'est triste quand même, une vie qui s'en va. Comme ça, en un claquement de doigt. Le meurtrier n'est certainement pas une personne bien, et je n'aimerais pas le croiser au coin de la rue. Après ce n'est pas le crime qui va changer ma vie, ce n'était pas une connaissance à moi par conséquent cela a peu d'impact sur mon existence. Je continue mon petit train-train quotidien, et le meurtre anime nos conversations. J'ai déjà songé à aller déposer des fleurs sur sa tombe, mais ça ferait bizarre non ?

•• Le connaissiez-vous ?
J'avais vu sa tête dans les journaux oui, une ou deux fois. Des copines m'avaient parlé de lui étant donné qu'il est le président de la FAC. Je crois même l'avoir perçu au Zoo une fois en compagnie du petit-fils, mais je ne suis sûre de rien. Bref, ce n'était pas mon pote quoi.

•• Où étiez-vous au moment du crime ? Et que faisiez-vous ?
Comme si je m'en rappelais, franchement ... Sûrement en train de squatter chez Owen et Josh', allongée sur le sable chaud, en train de me faire les ongles, qui sait ? Qu'est-ce que cela peut bien vous faire, j'ai une tête de tueuse, sincèrement ? Ah si, je m'en souviens. J'étais debout sur un tabouret sur la pointe des pieds, avec un rouleau plein de peinture entre les mains. Je refais les murs de mon appart', la couleur est vraiment moche. Je m'en souviens parce que j'avais failli tomber à plusieurs reprises, et je me suis dit que j'allais demander de l'aide le lendemain. Et le lendemain, c'était justement la grande nouvelle, du coup j'en ai oublié ma peinture.

•• Face à cette affaire, comment réagissez-vous ?
Un meurtrier en liberté, vous vous rendez compte ? Autant vous dire que traîner dehors une fois la nuit tombée ne me rassure guère ... Inutile donc de me reprocher chercher de la compagnie chaque fois que j'ose pointer le bout du nez sous la voûte étoilée. Encore si l'on était certain qu'il avait s'agit là d'un simple crime passionnel, d'une vengeance, d'un acte spontané. Ce n'est pas le cas malheureusement, alors mieux vaut observer chaque coin de rue avec méfiance. De toute façon je suis une poule mouillée de nature, alors assassin ou pas je sursaute au moindre bruit -sauf quand une trop grande quantité d'alcool coule dans mes veines bien sûr-. Ce qui est contradictoire c'est que j'aime faire peur aux autres avec des blagues foireuses. Que voulez-vous, la vie est faite de bizarreries.

•• Selon vous, qui pourrait être l'éventuel suspect ?
Le copain de la maîtresse bien sûr ! Il fait trop flipper le mec, et ce n'est pas parce qu'il est beau gosse qu'il obtiendra mon vote. Il y a quelque chose dans son regard, une pointe de malveillance. En plus il a fait de la taule, alors pensez-vous. Et puis pour moi, le crime passionnel reste la solution la plus plausible. C'est souvent sous le coup d'une émotion, l'ardeur de l'instant, qui fait que l'on dérape. Quoique je l'imagine bien préparer le crime méticuleusement, et l'exécuter aussi froidement qu'un glaçon échappé du pôle nord.

LE MASQUE TOMBE


pseudo(s) : Valentine
prénom : Gégé
âge : 21 ans
sexe : Féminin
niveau RP : Personne ne s'est jamais plaint.
exemple de poste : ( spoilers )
comment avez-vous connu SS ? : Ben euh xD C'est à dire que je suis admin.
présence /7 : 6/7
code des règles : Prout !
autre(s) chose(s) ? :

PARCOURS

Approchez, approchez, je vais vous confier un secret. Vous n'avez pas besoin de traverser une existence remplie de joie, d'argent et de cadeaux, pour voir la vie en rose. Ce n'est pas parce que votre père vous bat, parce que votre mère est morte dans un accident de voiture quand vous étiez un môme, parce que votre chien s'est coincé la tête dans le portail, que vous avez le devoir de faire la gueule, de devenir un individu asocial et glacial. Au contraire, le fait de vous voir sourire, vous, malgré toutes les épreuves que vous avez traversées, ça fait réfléchir et ça donne de l'espoir. Ca fait taire les cons qui râlent parce qu'ils ont raté leur brushing, qu'ils ont eu 8 au contrôle d'histoire ou que leurs parents leur a offert un scooter alors qu'ils désiraient une voiture. Sourire alors que la vie ne vous a pas fait de cadeau, c'est ça l'arme la plus efficace. De toute façon, vous n'allez pas loin avec un air blasé plaqué sur le visage, croyez-moi j'ai essayé, et tout l'monde s'en fout. En me regardant, comme ça, vous n'auriez jamais deviné que j'étais le genre de personne à attirer tous les malheurs du monde sur sa tête, pas vrai ? Elle vit dans un conte de fées la Ludi, et encore bien des gens ignorent par quelles épreuves je suis passée. Mais le conte de fées, il suffit de le créer au lieu d'attendre qu'il tombe du ciel. Je n'ai jamais supporté d'attendre, ça vous l'aviez sans doute remarqué. Vous voulez savoir ce qui a bien pu m'arriver ? Petits curieux ... Bon, si vous insistez ...

Dès le départ ça partait mal, il était prévisible que je ne connaîtrait jamais l'existence des princesses qui envahissent les pages des livres pour enfants, comme des pubs mensongères. En vérité je n'ai été désirée que pour régler le conflit d'un couple en crise, j'étais le moyen de réconcilier deux individus qui ne se supportaient plus, mais qui continuaient de tenir l'un à l'autre et espéraient trouver une porte de secours. Cette porte, c'était moi. Il s'y raccrochèrent avec tant de force que la poignée céda, et que leur bouée de sauvetage ne fut plus d'aucune utilité. Les disputes éclataient avec encore plus de régularité, les cris résonnaient avec plus d'intensité, et moi j'étais là. Au milieu d'un vacarme assourdissant, au milieu de ces deux personnes qui disaient m'aimer mais qui ne s'aimaient plus. C'est aussi embarrassant qu'avoir le cul entre deux chaises, mais lorsque l'on n'est qu'une petite fille, ces choses là nous dépassent. Je faisais mon petit bout de chemin, je me réfugiais très souvent chez des amis afin d'éviter d'avoir à me retrouver mêlée à ces conflits incessants. J'étais très jeune, mais à l'époque je savait déjà réclamer le goûter chez Rebecca ou l'anniversaire chez Judy. Jusqu'au jour où la situation s'officialisa, j'avais alors six ans. Rien de bien tragique, je vous l'accorde. Qui de nos jours n'a pas assisté au spectacle de deux être vivants s'envoyant des horreurs à la figure pour convaincre le juge de garder le canapé juste pour emmerde l'autre, parce que ce canapé de toute façon, celui qui le réclame ne l'a jamais aimé ?

UC