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 And then, we finally talk ...

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AuteurMessage
M. Joshua Summers

Catch me if you can ...

M. Joshua Summers


Masculin
date d'inscription : 25/04/2010
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MessageSujet: And then, we finally talk ...   And then, we finally talk ... I_icon_minitimeVen 30 Avr - 15:28

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Nasreen &Josh
"And then we finally talk ..."

J’avais la rage. C’était aussi simple que ça. J’étais énervé comme jamais. Je venais de passer la nuit au poste. Ce n’était pas la première fois que ça m’arrivait. Mais c’était la première fois qu’on m’accusait d’un meurtre … Sincèrement, c’était assez étrange et insultant. J’avais beau avoir le look de voyou, rebelle et de « mauvaise fréquentation », j’étais loin d’être le genre de type qui ose tuer quelqu’un. On avait même tendance à me dire que j’étais « trop gentil », que je ne pouvais pas faire de mal à une mouche. Et là, parce qu’un coup de téléphone avait suffit, ils m’avaient arrêter dans la rue, saoul et incapable de me défendre. C’était injuste, et lorsqu’il m’avait relâché, quelques minutes plus tôt, je le leur avais bien fais sentir.

Depuis la découverte du corps du docteur, les choses étaient totalement dingues ici. Tout le monde se regardait de travers, plus personne ne se faisait confiance, il y avait des chuchotements, des murmures et des « à ce qu’il parait …. » qui ne cessaient de hanter la ville. J’avoue que je ne connaissais pas bien ce docteur et que, du peu que j’avais vu et entendu, je ne l’appréciais pas des masses … évidemment, personne n’était au courant de notre petite altercation … et c’était tant mieux pour moi, bien que je sois innocent. Les flics ne m’auraient pas lâcher de si tôt, s’ils avaient su. Ces poulets avaient passé la nuit à m poser des questions pendant que je décuvais mes bières. J’avais répondu comme d’habitude, avec humour et détachement. Qu’est-ce que ça pouvait me foutre franchement? J’étais loin dans cette affaire, ça ne me concernait pas. Quand les effets de l’alcool m’avaient déserté, je m’étais senti très fatigué et hors de moi. Je voulais rentrer chez moi, dormir dans mon pieu et continué ma life. Mais non, ces enfoirés m’avaient « gardé au chaud ». J’avais été plutôt virulent avec eux, ce qui n’avait certainement pas aidé mon cas.

Il était donc plus de dix heures ce matin quand ils m’avaient libéré … manquant de preuves, ils ne pouvaient rien. Je leur avais fais la révérence avant de partir, sans omettre de faire une remarque désobligeante, du style : la prochaine fois, tentez d’arrêter le bon gars … c’est pas sérieux, les mecs, les rues ne sont pas sûres à cause de vous … Avant de m’éloigner en riant, malgré ma mauvaise humeur. Ma grasse matinée était à présent gâchée, et croyez-moi … c’était pas bon. Sortant une clope, que je n’avais pas pu fumer depuis qu’ils m’avaient accosté, je décidais de passer par le parc. Si je devais être réveillé et me trouver en plein centre ville un jeudi matin, autant me balader et prendre l’air. J’aurais largement préféré me retrouver sur une plage avec ma planche de surf, mais je me réservais ce petit plaisir pour plus tard. Appréciant la première bouffée de nicotine, j’entrais dans le Hyde Park et me préparais à une longue marche. Ce que je fis pendant quelques minutes, sans interruptions. Jusqu’à ce que je la vois.

Ce n’était pas la première fois que je la croisais ici. Elle y venait souvent, sûrement histoire de trouver un peu de calme et de tranquillité pour se concentrer sur ses dessins. Depuis tout petit, je devais avoir 7 ans à l’époque, je la voyais pencher sur son papier. Ou sur un livre. Elle était « étrange », je pensais alors. Parce que dans ma vie, dans mon univers, on s’amusait dehors à courir, crier, surfer … elle, elle était à part. On était voisin, mais pas une fois nous avons échangé un seul mot. Pourtant pas timide, avec elle je n’y arrive pas. J’ai presque honte de le dire, et personne ne le sait, mais elle m’intrigue et m’intimide un peu. Allez comprendre pourquoi. Après tout, c’est une femme comme les autres, pourquoi serait-ce différent? Il n’y avait eu que des regards entre nous, sans savoir les expliquer. Pourquoi aujourd’hui j’oserais l’aborder? Je l’ignorais …

Mais j’étais bien là, dans ce parc, à quelques mètres d’elle. Et je m’avançais machinalement vers elle. Sans savoir quoi dire. Mais à ce moment-là, je me disais qu’il n’y avait aucune raison de ne pas lui parler. Depuis tout ce temps. Ecrasant ma clope, j’affiche un sourire, tentant de masquer mon trouble et plaçant mes mains dans mes poches arrières de mon jean. Lui faisant de l’ombre, elle relève la tête d’un coup et impossible de capter son regard.

Salut … dis-je à défaut d’autre chose. Autant commencer par la politesse. Puis autant se rétamer et continuer sur la honte et la gêne. Ça va? Belle journée, hein?
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