•• SYDNEY SECRET
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 oh my fuckin'sun

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L. Owen Osborn

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L. Owen Osborn


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date d'inscription : 25/04/2010
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MessageSujet: oh my fuckin'sun   oh my fuckin'sun I_icon_minitimeMar 27 Avr - 10:51

    oh my fuckin'sun -


oh my fuckin'sun Hollowart_fl096 oh my fuckin'sun 2qm27gg

Hummmm.. retenu dans mes draps, je m'étire, tourne en rond dans mon lit, frotte enfin mes yeux, les ouvre, puis les referme instantanément. Le soleil qui passe à travers les stores est trop puissant. Le temps de me tourner sur le ventre, et de me foutre sous les draps et hop je me rendors, quelques minutes à peine. Le temps pour mon portable de se manifester.. Putain ! Je marmonne, je râle, je me tourne, j'attends, le téléphone s'arrête, et je referme les yeux. Seulement deux secondes après, il se remet à vibrer et à sonner. Me redressant, je le cherche du regard et l'aperçois sur une pile de linge posée sur mon vieux fauteuil en cuir, tout au bout de ma chambre. Pendant un court instant, je reste là, à observer le téléphone foutre ma matinée en l'air. Au passage, pour info, il est 10h ! 10h du mat' quoi ! J'me lève enfin, et tout en passant une main dans mes cheveux, je colle l'appareil à mon oreille.

Hum ? La voix de Hay' résonne et automatiquement j'éloigne le combiné de moi et esquisse une grimace. Me laissant tomber sur le canapé en cuir, écrasant au passage tout mon linge sale des semaines passées, je lui laisse pas le temps de finir et le coupe. Tu veux quoi merde ! T'as prit des exta' ou quoi ? Tu fous quoi debout à cette heure ? L'entendant marmonner j'sais pas quoi à l'autre bout du fil, je patiente avant qu'il me reprenne. Ouais j'suis au boulot tu crois quoi ! j'dois y aller en plus, y'a le patron qui a besoin d'moi. Je t'appelle juste pour te dire que je suis passé devant Manly c'matin ! Y'a des vagues de ouf !

Manly, un des meilleurs spots de Sydney, mais toujours blindé, que ça soit en semaine ou non, du matin au soir, les surfeurs s'y retrouvent pour défier les plus belles vagues de la côte. Et apparemment aujourd'hui ça vaut le coup ! Sérieux ? merci mec, je vais réveiller c'gros branleur de Josh et on bouge là bas, tu nous rejoins à la fin de ton boulot ? Travailles bien ma poule !

Balançant le portable sur mon lit, je change de boxer et enfile un short. Arrivé devant la chambre de Josh, je frappe un coup et entre. Debout, on va sur Manly c'matin ! Hay vient d'me dire qui a des vagues de fou ! Sortant, je me dirige ensuite vers la salle de bain où après un brin de toilette, j'attrape ma planche. Ouais je laisse toujours ma planche dans la salle de bain, cherchez pas à comprendre, c'est sa place c'est tout. Allant la caler sur le toit du van, je passe par la cuisine où je vois mon coloc prendre un petit dej rapide.

Après avoir solidement fixé les deux planches, je ferme la maison, suivi de Josh, et entre dans le combi. On en a pour une petite demi-heure de route, et comme d'hab pour nous accompagner, du bon son et Tequila, que des vieilles groupies surveilleront pendant qu'on sera dans l'eau. J'envoie un texto rapide à toute la bande, histoire qu'ils nous rejoignent s'ils peuvent se libérer. Le soleil est présent, on sait que les derniers jours d'été sont là, autant en profiter à fond.

J't'ai pas dit ! Y'a une meuf qui est passée l'autre soir, mais genre super tard, elle voulait t'voir. Une blonde .. baisable mais sans plus. Attrapant une bouteille de coca je bois deux trois gorgés et tout en sortant un aaaaah de contentement, je continus, elle était trop déchirée, je l'ai foutu dehors. Normal quoi ..

Les pieds posés sur le tableau de bord, rayban sur le nez, j'observe la côte qu'on longe depuis 10 bonnes minutes. Le vent est tout aussi présent que le soleil, et putain je vois déjà deux trois surfeurs qui se font plaisir là, en mer. Ça donne envie !

Les pieds dans le sable, j'ai le sourire. Je ferme la portière un peu trop violemment derrière moi, et vais ouvrir la porte coulissante à l'arrière histoire de faire sortir ma chienne, pendant que Josh attrape les deux planches. De ce côte de la plage le soleil se cache derrière un ciel voilé, faut dire qu'on est pas à l'abri du vent ici. Je lance la crème solaire à mon pote tout en souriant. Oublies pas ta crème, t'es blanc comme un cul.

Tequila court de partout, elle aussi adore la plage. Jetant un rapide coup d'œil à l'horizon, j'admire les vagues qui nous attendent. MAGNIFIQUES ! Bon maintenant faut que je trouve quelqu'un à qui laisser mon chien. Juste là, deux jolies brunes discutent, lunettes de soleil sur le nez. Je m'approche et sortant mon plus beau sourire, je m'accroupis face à elles. Hey, mon pote et moi on voudrait aller faire un tour dans l'eau. D'un mouvement de tête, je montre Josh et les planches à côté. Le problème c'est que je veux pas la laisser toute seule sans surveillance vous comprenez. Hop petit coup d'oeil vers Tequila, tout en lui faisant une caresse derrière l'oreille. Ça vous dérange si je vous la laisse le temps qu'on aille taquiner les vagues ? On pourra toujours allez se boire un verre après si ça vous dit.. Elles ont même pas besoin de répondre quoi que ce soit, je sais déjà qu'elles seront juste "trop contente" de garder ma "jolie petite boxer" et tout les trucs que les gonzesses nous sortent à chaque fois. Leur lançant un clin d'œil, je me lève et vais prendre ma planche avant de me diriger vers l'océan suivi de Josh. Qu'est ce qu'elles sont connes ces meufs j'te jure ..

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M. Joshua Summers

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MessageSujet: Re: oh my fuckin'sun   oh my fuckin'sun I_icon_minitimeMar 27 Avr - 18:33

oh my fuckin'sun Hollowart_fl050 oh my fuckin'sun Rm8lmc
Owen &Josh
"Oh my Fuckin' Sun"

Rien ne pourrait me réveiller. Pas même les rayons du soleil qui sévissent sur ma peau à cet instant. Je dors depuis seulement deux ou trois heures et les grasses matinées sont précieuses. Je suis affalé comme pas possible sur mon pieu, avec pour seule fringue un short de bain que j’ai enfilé à la va-vite quand je suis rentré. La bouche à moitié entrouverte et les bras étalés de chaque recoin du lit, je suis au paradis. En général, je ne me lève jamais avant 12h ou 13h, sauf exceptions. Et n’allez pas imaginer que ce rythme là est dû aux fêtes que je me fais … ça arrive, certes, mais en bossant au Viper Room, y a pas le choix. Ça fait maintenant 5 ans que j’y travaille et je dois dire que c’est le job rêvé … alcool à volonté, entrée gratuite, filles à gogo et j’en passe … La vie rêvée, moi je vous le dis.

J’ignore quelle heure c’est quand la porte s’ouvre d’un coup, me faisant sursauter et grogner sévère. J’entends, au loin, la voix d’Owen qui me parle de vagues de fou. Avant qu’il ne disparaisse, je me retourne et lui balance l’oreiller à la figure, le loupant évidemment … Putain, mec, me refais plus jamais ça, arrive-je à grogner lamentablement avant de me replonger la tête dans ce qui me sert de matelas. J’ai la haine sur l’instant, parce que le matin, c’est le seul moment où je peux réellement dormir. Mais après quelques secondes de réflexion … il n’y a qu’un chose qui puisse me sortir du lit de force. Une seule. Et Owen vient de le dire. Les vagues de fou. Alors dans un dernier grognement, plus pour la forme qu’autre chose, et un dernier étirement phénoménal, je me lève et me dirige vers la cuisine.

La tête à moitié dans le cul, je tente d’émerger en me préparant vite fait un café, noir et fort. Je sors une clope en attendant et commence à tartiner mon pain de mie de Nutella, sans ça j suis bon à rien. Tout ça en un temps record. Cinq minutes plus tard, tartine dans la bouche, café fini et clope à la main, Owen revient, tout prêt. Hay’ nous rejoint? demandais-je en avalant. T’as pris la mienne aussi? Pas besoin de préciser, on se comprend. J’aperçois alors ma planche solidement fixé au toit du combi. Je souris et fais un signe à Owen, lui montrant qu’il assure. La porte fermée, on grimpe dans notre caisse et je démarre dans un nuage de fumée, autant du pot d’échappement que de ma bouche. De la bonne musique pour nous mettre dans l’ambiance, Tequila à nos côtés, la journée commence bien. Une seule demie heure nous sépare de notre bonheur. Le surf, c’est notre vie, vous l’aurez compris. Et je boue d’impatience de monter sur ma planche et affronter ces vagues que je vois déjà au loin. Depuis gosse, je surfe. Depuis gosse, c’est mon petit moment de plaisir. On ne se sent libre et vivant que sur une vague. Je peux pas le dire autrement.

Owen - J't'ai pas dit ! Y'a une meuf qui est passée l'autre soir, mais genre super tard, elle voulait t'voir. Une blonde .. baisable mais sans plus. Elle était trop déchirée, je l'ai foutu dehors.

Un sourire en coin, je recrache la fumée que je viens d’aspirer. Baisable mais sans plus? Sérieux, Owen, t’es difficile … toutes les femmes que je me tape sont baisables. Tu aurais dû en profiter, mon salaud … éméchée et excitée, elle était prête pour toi. T’sais que dans ces cas-là, y a pas de blème entre nous, je partage, rigolais-je. Il n’y avait que de rares exceptions dans ce domaine-là … Zoe, sa sœur .. Mieux valait pas que je la touche, ou que je m’imagine la toucher … en même temps, je pouvais pas, elle était un peu comme ma frangine. Puis celles qui comptent, ou avaient compté … comme Sam. Moi, j’avais personne, mais quand les sentiments s’en mêlaient, c’était « no way ». Question de principes.

Quelques minutes plus tard, le spectacle s’offre à nous. Hay’ avait raison, les vagues sont magnifiques et il y a déjà bien pas mal de surfeurs qui se font plaisir. Un sourire aux lèvres, je me dis que je vais tous les déchirer. Je balance ma clope par la fenêtre avant de descendre et de claquer la portière. Je vais pour prendre les planches quand Owen me balance un truc que je chope au vent. Une crème solaire. Merci, mon cœur de t’inquiéter pour ma peau … enfoiré, dis-je en rigolant. Je vais enfin pour attraper nos petits bijoux quand j’entends vaguement Owen parler à quelqu’un. Au bout de quelques secondes, je comprends qu’il s’adresse à des demoiselles … aussitôt je penche la tête comme une fouine et aperçoit deux belles gonzesses, à l’air pas futfut’ et tordant la bouche d’une grimace comique, je rejoins mon pote.

Salut les filles … je m’incruste, ni vu ni connu. J’écoute mon salaud amadouer les filles, et je dois dire qu’il m’épate à chaque fois. Non pas que j’ai des problèmes pour ça, mais lui il a le truc qui fait qu’on peut pas lui dire non. La preuve, les deux minettes sont mielleuses, elles sourient et jacassent comme des poulettes. Je caresse Tequila, la seule femme de notre vie, et je me dis qu’il l’a bien joué. Merci, les filles … à tout à l’heure pour le verre, ajoutais-je en faisant un clin d’œil prometteur. Puis on s’éloigne avec nos planches et je le pousse de la main. Tu perds pas le nord, mon salaud. Connes ou pas, elles sont baisables, celles-là, non? et j’éclate de rire en commençant à courir vers les vagues …
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L. Owen Osborn

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MessageSujet: Re: oh my fuckin'sun   oh my fuckin'sun I_icon_minitimeMar 27 Avr - 21:29


Tout le monde est au courant de la mauvaise humeur de Josh au réveil, c'est sans surprise qu'il m'envoie l'oreiller dessus. Un sourire en coin, j'referme la porte en l'esquivant. Après un minimum de toilette et les planches solidement attachées au toit du van, je reviens dans la cuisine, histoire de chopper de quoi bouffer pour la journée. Coca, biscuit, et le truc dont je peux pas me passer : des croissants. Josh est déjà avec sa cigarette à la bouche, ça c'est un truc que j'ai du mal à comprendre. Je m'en fous qu'on fume dans la maison à la base, mais putain dès le matin quoi .. P't'être ouais après le boulot en fin d'aprèm.. Tapant un croc dans une des pâtisseries françaises, je lève les yeux vers lui et acquiesce d'un signe de tête le fait d'avoir aussi attaché sa planche..

Une fois dans le combi, les fenêtres ouvertes et la bonne musique de Bob qui sort des baffles, je commence à me rouler un petit joint, juste histoire qu'il soit tout prêt à la fin de la session surf. Faut dire que l'eau salé rend les mains super rêches, donc pas facile de rouler après 3h passées dans l'océan. Bref, après avoir parlé de la petite blonde bourrée, je passe ma langue sur l'un des côté de la feuille et referme le tout en un magnifique cône, que j'admire quelques secondes avant de le mettre dans une boite en fer qui me quitte rarement.

Je secoue la tête d'un air désespéré, tout en jetant un coup d'œil à Josh. Non mec, toutes les femmes que tu te tapes sont saoules et se rendent pas compte de ce qu'elles font... Un sourire apparait au coin de ma bouche. C'est là la différence entre toi et moi.. je baise pas du second choix. Un air satisfait sur le visage, toujours le sourire aux lèvres, je détourne les yeux vers la plage. Niveau meuf je suis servi, sérieux j'ai un répertoire entier qui attend juste mon appel. Le seul truc c'est que je me comporte pas comme un chien en soirée. Elles me veulent ? Qu'elles viennent alors .. Sans ça je les remarquerai même pas. De toute façon, les meufs, moins tu les calcules, plus elles seront là à passer leur main dans tes cheveux et à te lancer des regards qui en disent long. A trop être habitué à la facilité, ça m'a blasé .. Je les prends, je les nique, je les largue .. Et encore, seulement celles qui savent à peu près bien se tenir en soirée, je veux pas être vu avec la première pétasse du quartier.

Une fois sur la plage, pied nu dans le sable et lunettes sur le nez, je m'en vais voir les des brunes qui acquiescent sans broncher de garder un chien d'un gars qu'elles connaissent même pas. Dans leurs cerveaux, j'suis persuadé que tout ce qu'elles voient c'est l'attirail : short, bronzage et planche de surf. P'vres filles. Relançant un sourire à Josh, ma planche calée sous le bras, j'acquiesce. Attends je reviens. Courant en sens inverse, je me retrouve une fois de plus devant les deux filles. Y'a moyen que tu me gardes mes lunettes aussi ? Un regard échangé, petit sourire .. elle tend la main et attrape mes Rayban. Fais gaffe elles se rayent vite.

Une fois de retour vers Josh, je lui lance un sourire. Et tu vas voir que cette bouffonne va même pas penser à se casser avec. 300$ la paire de lunette et tout ce qui compte dans sa tête là, c'est de savoir si je la pine ce soir. Me tournant quelques secondes vers elle, je lui souris.

Les pieds dans l'eau enfin ! Et l'océan à perte de vue. Maintenant y'a plus rien qui compte à part prendre le plus de vagues possible. Sans chercher à comprendre j'm'engouffre dans l'eau, m'allonge sur ma planche, et commence à ramer vers le large, passant en dessous de quelques vagues de temps en temps. Arrivé à bonne distance de la côte, je me retourne et vois Josh juste à côté. Putain mattes moi ça .. Une série de quatre vagues sur notre droite arrive et à première vu elles vont facilement atteindre les 5mètres.

[...]

16h. Trempé, épuisé, et épanoui. Meilleur qu'une partie de baise. Je m'en vais vers le combi, sentant Tequila courir dans mes pattes, heureuse de me revoir, et comme toutes chiennes qui se respectent, les deux brunes sont là, elles aussi. Comment se débarrasser de deux sangsue .. Leçon 1 : Leur lançant un bref regard je récupère mes lunettes et me concentre sur ma planche. Des tuyaux d'eau douce sont disponibles sur cette plage, histoire de bien rincer les planches pour pas qu'elles s'abiment. Les nanas restent plantées là, à nous observer prendre soin de nos bébés et une fois ceux-ci posés tranquillement sur le toit du combi, voilà qu'elles attaquent.

On va se le boire ce verre ?

Lançant un regard en coin à Josh, je souris et leur tourne le dos tout en secouant la tête. Trop prévisible. J'ouvre la porte du van, attrape un t-shirt Billabong et l'enfile. Tequila en profite pour entrer à l'arrière sans broncher et me tournant vers les brunes, j'leur fais comprendre d'un signe de tête de faire pareil. Mais au moment où celle à qui j'avais passé mes lunettes s'avance, j'fais coulisser la porte qui se ferme d'un coup sec. Merde Josh, j'avais oublié, on peut pas .. On a rendez-vous avec Jules. Histoire que ça soit clair, on connait aucun Jules. Désolé les filles, mais c'est le gars qui gère nos sponsors et tout .. on peut pas lui foutre un faux plan. Sponsor, le mot magique qui fout de la poussière aux yeux de n'importe quelle nana. Vous savez quoi on se retrouve au Viper Room ce soir. Viper Room, autre mot magique. Et ça marche, un peu déçues quand même, elles se penchent chacune sur nous et nous embrassent la joue avant de partir prendre leur voiture pour commencer à se tartiner la gueule en vu de leur soirée. Je refais alors sortir Tequila, et choppe une serviette de plage. Allez ma poule, c'est l'heure de la bronzette. Faisant claquer la serviette dans les jambes de Josh, je la passe ensuite derrière ma nuque et retourne sur la plage.
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MessageSujet: Re: oh my fuckin'sun   oh my fuckin'sun I_icon_minitimeMer 28 Avr - 16:02

Owen- Non mec, toutes les femmes que tu te tapes sont saoules et se rendent pas compte de ce qu'elles font... C'est là la différence entre toi et moi.. je baise pas du second choix.

Gardant ma clope au bec, une main sur le volant et l’autre sur mon cœur, comme si je venais de recevoir un coup de poignard. Dans ce domaine, on se valait autant l’un que l’autre, et il le savait. Qu’elles soient saoules ou non, je n’avais aucun soucis avec les femmes. Lui, non plus. Mais c’était un avantage de ne pas avoir les mêmes goûts. Quoique … moi je les aime toutes, je ne suis pas difficile, tant que je peux y gagner un peu de plaisir, hein. Owen, il est plus difficile. Je crois qu’y en a pas une qui n’est pas passé dans son plumard et qu’il en est légèrement blasé. Ça fait mal, vieux … dis-je ironiquement. Sois pas si jaloux, j’y peux rien si elles peuvent pas me résister, hein, me moquais-je gentiment. La vérité, c’est que les femmes, en général, sont trop faciles. Un look de surfeur, la peau bronzée, un sourire charmeur et un petit quelque chose d’unique … et c’est dans la poche, quoi. Moi, je peux le dire … y en a pas une à Sydney, et même d’ailleurs, qui ne soient pas passé dans mon lit. Que voulez-vous, la classe on l’a ou on ne l’a pas …

Une fois arrivé, on commence à sentir l’excitation nous envahir. Elle ne fait qu’augmenter quand on approche l’eau. Rien que pour ça, je ne regrette pas mon passé et mon enfance. Je suis né ici, j’ai grandi ici, je me suis fais moi-même et le surf a été un pur avantage dans tout ça. Je me rappelle que chaque fois que ça n’allait pas, chaque fois que ça gueulait pour rien, que ma mère était trop saoule pour pouvoir faire attention à moi, quand ça n’allait pas tout simplement, je prenais ma planche pourrie et je fonçais en courant à la plage, que ça soit à coté ou non. Je me sentais automatiquement mieux après. C’est sûrement pour cela que je bosse avec Owen au black, comme prof de surf. Non seulement ça nous permet de profiter de notre passion, mais en plus on a l’opportunité de draguer de jolies filles … Comme aujourd’hui, pas besoin du job. Voilà mon salaud qui accoste deux jolies brunettes pour qu’elles puissent surveiller Tequila. Et elles sont sous le charme, comme je vous l’expliquais plus tôt. Moi, je me contente de leur sourire un peu à l’écart et je me marre intérieurement. Quand il me rejoint, je le charrie.

Dis moi, le plan à trois m’a l’air plutôt bien parti, enfoiré. T’as pas perdu la main, ça me rassure, je commençais à m’inquiéter. Ça faisait un moment que j’avais pas vu de gonzesses sortir de ta piaule. Et je le repoussais en rigolant. Et comme pour me prouver qu’il a toujours le « truc », il retourne vers les demoiselles pour leur donner ses lunettes. Faut oser, des Rayban comme ça, ça coûte la peau du cul … mais le savent-elles? Et il revient, tout fier. A sa remarque j’éclate de rire en acquiesçant.Et conne ou pas, je te conseille de foncer … y a du matos, là, ajoutais-je en riant. La seconde d’après, on a totalement oublié les deux brunes stupides et on reste à regarder le spectacle. Des vagues qui font rêver. Sans un mot, on se lance sans perdre de temps. Je ne sens même pas la fraîcheur de l’eau sur ma peau, je suis dans mon élément total. Même la fatigue s’est faite oubliée. Je rejoins Owen en quelques secondes et je siffle à sa remarque. Une belle journée qui s’annonce, moi je te le dis, Et avec un dernier rire on se dirige sur les monstres qui nous foncent dessus.

[…]

Quelques heures plus tard, je ressors, un peu après Owen. Je suis brisé. Ca fait un bien fou, y a pas à dire, y a que ça de vrai. Mais la fatigue s’est fait sentir en fin de compte. J’ai pas assuré aujourd’hui et plus d’une fois je me suis pris une bonne vague. Autant vous dire que ça décoiffe. Je suis essoufflé, on dirait que j’a fais un marathon, mais je ne me suis jamais senti aussi bien. Au loin, je vois Owen vers le combi et Tequila qui lui fait la fête, avant de venir vers moi. Je la caresse quelques secondes, et rejoins le trio. Je les avais oublié celles-là …

Alors qu’on rince nos planches, il ne faut jamais les laisser pourrir par l’eau de mer salée, on les sent juste derrière, impatientes et agaçantes. L’une d’elle finie par nous rappeler le coup du verre promis … je lève les yeux au ciel, mais bon … j’ai bien dis à Owen de foncé. Je vais pour fixer nos bijoux sur le toit du van et je fais pas attention au reste. Et là j’entends claquer assez violemment la portière. Pensant que c’est l’une d’elles, je commence à gueuler légèrement. Woh, doucement, y a pas besoin de … et je les vois dehors, un peu déconfites. Il les remballe. N’importe qui pourrait comprendre qu’il se fout de leur gueule, mais elles finissent par sourire, ravies de l’idée de nous retrouver ce soir au VR. Je les rejoins et elles nous donnent un baiser sur la joue. Les regardant partir je secoue la tête en direction de mon pote. C’est pas les premières qu’on croise, mais sérieux … autant de naïveté et de stupidité m’épate toujours autant chaque fois. Et je reçois un coup de serviette, que je lui renvois direct en rigolant. Bronzette, tu plaisantes, je vais finir rouge écrevisse comme toujours. P’tain, il fou quoi Hay’ il a raté le meilleur … C‘est pour ça que les jobs de nuit sont le kiffe total … dis-je en le suivant sur la plage. Après tout, j’ai l’habitude de brûler.
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Sam Wexler

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localisation : au fond de l'océan - sur une planche de surf - ou encore un peu partout ... Trouve moi, car je ne tiens pas en place !
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MessageSujet: Re: oh my fuckin'sun   oh my fuckin'sun I_icon_minitimeJeu 29 Avr - 10:19

  • J'attrape mon casque orange et démarre ma mobylette. Cela fait cinq ans que je roule avec & parfois je me demande encore comment elle fait pour avancer. Ma tête me semble lourde, mes paupières ne semblent que vouloir se fermer ... fuck - cette nuit n'était pas la bonne. Dans ma tête, les sonneries continuent - elles me hantent - comme si elles n'avaient jamais cessées. ça me fou mal à l'aise et je tente d'oublier tout ça en me concentrant sur la route. Pourtant, j'ai une boule au ventre et je ne crois pas qu'elle va disparaitre si vite. Heureusement que le boulot saura m'occuper la tête, du moins je l'espère. Quoique non, j'en suis sûre : lorsque je me retrouve sous mer, tout problème éclate et disparait telle une bulle ... Je crois que si cela était possible, je me transformerais en sirène pour fuir cette histoire, juste le temps que ça se calme. Ce n'est absolument pas normal de recevoir des coups de fil silencieux la nuit ... & puis Jules. Je me dois de la protéger, c'est tout de même ma fille. Nous pouvons tous nier la réalité, mais celle ci revient toujours au grand galop. Seulement, cette fois-ci, cela n'a pas intêret à se faire savoir. Le problème, c'est qu'avec cette histoire je ne pourrais jamais réparer mon erreur, jamais reprendre ma fille. ça me pèse & depuis le moment où je l'ai laissée entre les mains de ma mère, je songe toujours à la récupérer. Seulement c'est impossible maintenant ... Car on voudra toujours savoir qui est le père, et ce foutu mec sera toujours mort. Je crois qu'un retour en arrière ne pourra se faire, je suis incapable de rattraper mes erreurs. Si je n'avais pas aussi peur de me faire remarquer, je crois que je ferais tout pour retrouver le meurtrier et enterrer cette affaire au plus vite. Bref, tout ceci, c'est too much - heureusement j'arrive bientôt à la paillotte où je vais pouvoir me changer les idées. Je vois déjà quelques touristes qui semblent m'attendre. Levant les yeux au ciel puis vers l'horizon où se profil la mer je ne peux m'empêcher de sourire. Voilà pourquoi je vis, voilà mon bonheur.

    [...]

    J'espère que vous avez appréciés & profitez bien du pays. Je vous laisse désormais entre les mains bienveillantes de mon collègue ... Je souriais tout en essorant mes cheveux en les tortillants de mes mains. Ensuite, j'attrape les combinaisons humides et les accroche par taille, puis je range le reste du matériel. L'heure est déjà avancée, mais j'ai une pause de quelques heures avant les derniers clients de la journée. J'ouvre le zip de ma combinaison, et laisse pendre le niveau supérieur à ma taille, dévoilant mon haut de maillot de beau bleu azur. Mes yeux se promènent sur la plage et ses belles vagues. J'attrape ma serviette, prête à aller me faire une petite sieste sur le sable. Ma peau légèrement mate fait que je n'ai nullement besoin de crème ou autre. Alors que je me dirige vers la plage, j'entends des voix derrière moi, sur le parking. Si cela n'a rien d'étonnant, je ne peux malheureusement pas les oublier après tant d'années, pas celles là. Comme je pouvais me l'imaginer, je me retourne pour découvrir Joshua & Owen autour du van, leurs planches sous le bras. Je ne dis rien - ils ne semblent pas m'avoir vus et sont en présence de deux blondasses que je connais de vue. La plage j'y vis 12heures sur 24 & rares sont donc les visages qui me sont inconnus. Ces deux meufs, je les envies - & ça c'est grave. Vous savez pourquoi ? Parce qu'ils en ont rien à foutre, que je connais Owen et que je vois bien qu'il est littéralement en train de se foutre de leur gueule - pas besoin d'entendre ses mots pour cela. & pourtant, même ces filles over-naïves j'aimerais être à leur place, juste pour pouvoir lui parler, le regarder, le sentir près de moi. Ce n'est pas normal après cinq ans de ressentir toujours ça, d'avoir toujours & encore le même pincement au coeur, le même noeud au fond de l'estomac.

    Heureusement, ils semblent prêts à partir, les planches sur le toit du van. J'inspire fortement l'air humide & chaud qui nous entoure et me retourne d'un air déterminer, tentant de trouver un parfait endroit où me reposer et ne plus penser - me vider la tête, vraiment. Pourtant, je ne peux m'empêcher de retourner à la paillotte et attraper un cocktail au passage. Non je n'ai pas faim - juste besoin d'un verre : y'a pas de mal à cela tout de même ? Mon verre la main, ma serviette sous le bras, je m'installe donc sur le sable doux et ferme les yeux. Seulement, est-ce normal que les voix s'approchent ? Je fais semblant de rien, garde les yeux fermés et les entends raconter leurs conneries habituelles ... ça m'exaspère, et en même temps je ne peux m'empêcher d'afficher un timide sourire malgré le fait que je suis allongée là, les yeux fermés. Bref, je dois avoir l'air bien conne. Eux n'ont vraiment pas dû me remarquer, car voilà qu'ils s'installent tout prêt de moi. Je me mets rapidement en position assise, affichant une mine boudeuse. Vous savez, elle est grande cette plage ... ! Y'a de la place, tout là-bas ... Regardez comment c'est tout bien tout là-bas! Mon doigt pointe vers l'autre extrémité, ma voix a prit un son des plus niais, cachant non subtilement mon agacement. J'affiche un très grand sourire, aussi faux que blanc, tout en leur envoyant un regard noir. Pourquoi il me fait ça ? Je jette un coup d'oeil à Owen puis attrape mon cocktail pour en boire quelques gorgées. & voilà que je me tappe l'affiche de la vieille meuf vénère en deux seconde. En même temps, je n'ai pas vraiment grand chose à leur prouver à ces deux là depuis le temps, n'est ce pas ? Juste comme ça : vous me semblez déjà pas mal crâmé ... Vous voulez de la crème solaire ? Toujours la même voix, toujours le même sourire : je le cherche.
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